À quelques jours du premier déplacement du HBC Nantes à Kiel, nous sommes allés prendre des nouvelles d'un visage bien connu des deux clubs, en la présence de Dominik Klein. Et qui d'autre que "Mini" pour nous évoquer cette deuxième journée d'EHF Champions League. Extraits choisis:
Hello Dominik, c'est un plaisir d'avoir de tes nouvelles, première chose, comment vas-tu ?
« Je vais très bien, ma famille aussi va bien et est en très bonne santé, c’est le principal. Il fait très beau en ce moment à Munich ».
Que fais-tu depuis que tu as pris ta retraite de joueur ?
« J’ai pris ma retraite de joueur en 2018, à la Trocardière. C’était une décision lourde mais je crois que c’était le bon moment. Nous attendions notre 2ème enfant, que nous avons appelé Lucie. Pour la petite anecdote, lorsque nous étions en France, Colin, notre fils avait une amie à l’école maternelle qui s’appelait Lucie. Nous aimions beaucoup ce prénom, et pour le clin d’œil à la France, nous avons décidé d’appeler notre fille ainsi.
J’ai profité de quelques mois avec ma famille puis j’ai intégré la Fédération Bavaroise de Handball en tant que responsable marketing. Je voulais en apprendre plus sur le fonctionnement de la fédération et apporter mon expérience de joueur, m’investir auprès de jeunes handballeurs et organiser des camps d’entrainements. Je voulais évidemment mettre mon image et mon lien avec le handball au service des entreprises.
Avec la crise du Covid-19, beaucoup de projets que nous avions avec la Fédération Bavaroise ont été mis en stand-by, mais ici en Bavière, nous allons débuter les championnats jeunes au début du mois d’octobre.
Je suis très heureux aujourd’hui de mettre à profit mon expérience pour aider à développer le handball en Bavière, et entrainer de jeunes joueurs talentueux ».
Quels sont tes meilleurs souvenirs au HBC Nantes ?
« Il y a tellement de souvenirs et d’émotions. D’abord, c’était un grand challenge pour nous de venir en France en famille, et d’apprendre une nouvelle langue, notamment pour mon fils et moi-même (ma femme parlait déjà un petit peu). Aujourd’hui, je pratique un peu moins mais je suis encore capable de parler français.
Avec ma femme, c’était une opportunité exceptionnelle de pouvoir jouer à l’étranger, tous les 2 dans la même ville et dans des clubs aux ambitions européennes. J’ai joué 2 ans à Nantes, 2 ans en Ligue des Champions, et c’était incroyable.
Je garde évidemment un grand souvenir de la fanfare, qui me jouait de la musique bavaroise à la fin de chacune des rencontres à domicile. J’adorais ce petit moment avec eux.
L’un des derniers matchs de ma carrière, à Cologne, pour ce Final Four de Ligue des Champions, restera à jamais gravé dans ma mémoire et dans mon cœur. Avec mes coéquipiers nantais, gagner face au PSG qui était favori de la compétition, en Allemagne en plus, c’était vraiment génial ».
Es-tu resté en contact avec certains joueurs du « H » et suis-tu toujours les résultats du club ?
« Oui bien sûr. Je parle de temps en temps avec Kiril, Alberto et d’autres. Après, j’avoue que j’ai une vie bien remplie, alors je ne prends pas forcément le temps d’écrire à tout le monde régulièrement. Mais en tout cas je regarde les matchs, beaucoup de matchs dont ceux du « H » évidemment, et il m’arrive de leur envoyer des messages pour les féliciter.
Je ne peux malheureusement pas regarder tous les matchs dans toutes les compétitions mais je suis au minimum les résultats ».
Rendez-vous demain pour la suite de notre entretien
#WeHfamily
