Les hommes de Pierre Le Meur ont démarré la saison pied au plancher.
Bilan de ce premier mois de compétition : 3 victoires et 1 défaite pour l’équipe réserve du HBC Nantes qui occupe la 1ère place du classement avec 10 points (mais son poursuivant de Bruges qui compte 9 points à un match de retard).
Alban Simonnet, au four et au moulin. Planning chargé pour le jeune capitaine qui alterne actuellement entre l’équipe professionnelle et l’équipe réserve.
À la mène sur 3 des 4 matchs en Nationale 1 en septembre, le demi-centre français est tout de même le meilleur buteur de son équipe avec 22 unités. Véritable créateur de l’attaque nantaise, il ne ménage pas ses efforts et met à profit son expérience acquise auprès des pros avec ses coéquipiers de N1.
Pierre Le Meur : « La préparation a été perturbée par le nombre important d'internationaux parmi les joueurs du centre de formation et le groupe professionnel. Cependant la stabilité du groupe à l'intersaison a permis de gagner du temps dans la construction des savoirs être, du "savoir s'entrainer" et de commencer la saison par des résultats plutôt intéressants.
Même si le classement est plutôt flatteur, le contenu des matchs est à ce jour encore insuffisant. Les joueurs s'entraînent bien mais j'attends d'eux plus d'ambitions. Par cela j'entends, plus de maîtrise, de compréhension du jeu et qu'en découle plus de domination individuelle et collective au regard de la composition du groupe ».
Pour permettre à nos supporters d’en savoir un peu plus sur nos jeunes du centre de formation et leur quotidien, petit focus avec Pierre-Alexis Favril, qui évoque son parcours scolaire et le rythme qu’il mène entre études et handball. Extraits choisis.
« Je fais des études en informatique, j’ai déjà validé les 2 premières années et là j’espère valider la dernière pour avoir un diplôme, qui pourrait me permettre par exemple de devenir développeur informatique (sites internet, applications …). À terme, pourquoi pas devenir chef de projets ou même me lancer en freelance ».
Rythme soutenu :
« Les journées sont plutôt chargées. Généralement je suis en cours de 8h à 12h puis de 13h à 16h. Ensuite je rentre chez moi et je prends le temps de manger un peu, avant d’aller en musculation de 17h à 18h30. Puis on enchaine avec l’entrainement de handball de 18h30 à 20h00 (ou un peu plus en fonction des jours). Cela arrive d’avoir un peu de travail lié à mes études mais honnêtement, après une journée pareille, souvent je me pose le soir et j’essaye de ne pas dormir trop tard. Je travaille plutôt le week-end ».
Importance double projet :
« Nous ne savons pas de quoi est fait l’avenir. Le sport, c’est très imprévisible, tout cela peut s’arrêter du jour au lendemain. Et même si nous faisons carrière, nous savons que le handball ne nous fera pas vivre toute notre vie. Moi j’ai clairement dans l’idée de devoir travailler un jour donc autant avoir un diplôme et déjà penser à l’après. Avec les joueurs pros, nous évoquons souvent le sujet des études, beaucoup ont fait ou font encore des études. Tout le monde sait que c’est important ».
Equilibre à trouver :
« Cela permet aussi d’avoir un équilibre, d’avoir une vie sociale à côté, de ne pas penser toujours qu’au handball mais de découvrir autre chose. Même pour être bon dans le hand, c’est important parfois d’avoir d’autres activités »
