Une semaine après Chambéry (29-34), le H a concédé ce mercredi soir sa deuxième défaite de rang hors de ses bases, sur le parquet de Cesson (29-32).
Les Violets pointent à la 10e place au classement et devront se ressaisir au prochain épisode de D1… Dans un Palais des Sports de la Valette plein à craquer – choc régional oblige – l’entame est à sens unique avec un +4 pour les Bretons au bout de 5 petites minutes (4-0), et même 11-6 un quart d’heure plus tard, toujours en faveur des locaux. En mal d’inspirations - notamment défensives – le bloc nantais réplique par à-coups via le tandem Rivera-Nyateu pour recoller à 9-12 à la 25e minute.
Trois longueurs d’écart qui se confirment à la pause, et viennent matérialiser au tableau d’affichage une mainmise cessonnaise (15-12). Au retour des vestiaires, le renouveau violet est en marche, et Delecroix and co refont rapidement leur retard (16-16, 33e). Le coup de poignet de Salinas ou encore la percussion de Nicolas Tournat maintiennent le H à flot dans ce derby (18-20, 40e), avant une nouvelle rechute.
Benoît Doré (5 buts) et l’ancien Nantais Wilson Davyes (5 buts également) font souffrir l’arrière-garde du H, et concrétisent un temps fort qui va s’avérer fatal. Cesson fait toujours la course en tête, mais Nantes reste en embuscade (29-27, 56e), jusqu’à une parade insensée de Bonnefoi devant Gharbi qui vient mettre un terme aux espoirs des Violets.
Malgré les 9 réalisations de Valero Rivera, le HBC Nantes plie donc pour la deuxième fois à l’extérieur, et sort de ce derby avec un sentiment d’amertume. 10e au classement, l’heure est à la remobilisation côté H. Combativité et rigueur défensive ont fait de cette équipe l’un des maillons forts du hand hexagonal. Un double remède à appliquer dès mercredi à l’occasion de la réception de Saint-Raph. Histoire de véritablement lancer ce championnat d’ores et déjà très disputé.
Ils ont dit…
Thierry Anti : « Nous n’étions pas bien en rythme ce soir. On a eu des ballons importants mais on les a mal utilisés par précipitation, mais aussi par mauvais choix. On a également mal géré nos supériorités numériques offensivement et défensivement. »
Igor Anic : « Nous avons couru après le score ce soir, et nous n’avons jamais réussi à passer devant. Cesson a bien analysé notre jeu. Il ne faut pas paniquer après cette défaite, car tout n’a pas été à jeter dans notre prestation. » *Crédit photo : Philippe Riou