A deux jours de la seconde finale de Coupe disputée par le HBC Nantes en un mois, le président du club se confie. Dimanche, le "H" a l'occasion d’écrire encore un peu plus son Histoire en disputant la finale de la Coupe de France, pour la toute première fois depuis son accession en LNH, face au vainqueur en titre.
« Nous sommes un peu moins attendus dans cette finale de la Coupe de France car, ça y est, nous avons enfin concrétisé et gagné un titre il y a quelques semaines. Ce premier trophée, la Coupe de la Ligue 2015, les supporters l’attendaient avec impatience, malgré l’Histoire jeune du club au plus haut niveau."
"Nous allons affronter un adversaire taillé pour gagner toutes les compétitions. Ce sera très compliqué. Nous allons jouer, d’une manière indirecte, sur leur propre terrain."
Toutefois, les nantais pourront compter sur une grosse mobilisation de leur public. A l’image de ce qui avait été organisé à Rouen, les supporters nantais feront le déplacement en nombre.
«Nous allons jouer sur leur terrain… mais c’est nous qui recevons ! Remplir le Palais des Sports de Beaulieu, c’est déjà une belle satisfaction à chaque fois que l’on y arrive. Mais déplacer 10% des supporters qui viennent à Beaulieu à Paris pour une finale de Coupe, c’est véritablement une grande satisfaction. C’est la base de la construction d’un club et un vrai signe de son existence autant que de sa reconnaissance. 500 supporters à Coubertin pour encourager le HBC Nantes, c’est énorme"!
Les chocs entre nantais et parisiens tiennent à chaque fois toutes leurs promesses. Toutefois, le président nantais ne peut retenir une rencontre en particulier. « Si l’on parle du PSG version qatari, tous les matches comptent. Face à une telle équipe, toutes nos victoires, autant à domicile qu’à l’extérieur, relèvent de l’exploit. La toute première fois qu’on a battu ce PSG Handball, c’était à Carpentier en Coupe de la Ligue et avec un coup franc direct de Maqueda à la dernière seconde qui nous emmène en prolongation. Nous les avions éliminés ensuite. Toutes nos victoires ont eu un scenario unique. Je ne peux pas en garder une plus qu’une autre… Finalement, la plus belle, c’est la prochaine ! »