Rock Feliho, capitaine du HBC Nantes depuis son arrivée au club en 2010, a débuté sa 9ème saison sous les couleurs du "H", et disputera son 300ème match avec le maillot violet, face à Cesson. Découvrez l'entretien exclusif avec le "Rock" du HBC Nantes.
300ème match avec le "H", rien que ça ! Qu'est ce que ça t'inspire d'atteindre un tel chiffre ?
"Je ne fais pas vraiment attention aux chiffres. Mais lorsque l'on m'a dit que j'allais jouer mon 300ème match avec Nantes, ça m'a évidemment fait quelque chose. C'est une grande fierté car cela devient rare de rester si longtemps dans le même club. Le "H" a beaucoup évolué, j'ai évolué et grandi avec lui, et le fait d'être encore là, cela veut dire que mes performances sont toujours satisfaisantes. Une 9ème saison ici, cela signifie que je me plais et que je suis au niveau."
Te souviens-tu de ton premier match avec le "H" et ta première rencontre à Nantes ?
"L'équipe a toujours été très ambitieuse et c'est pour cela que j'étais venu à Nantes. La première année, l'objectif était de se qualifier pour la Coupe d'Europe. Mon premier match avec le "H", nous nous déplacions à St-Cyr, une équipe qui montait tout juste et nous avions perdu. C'était un mauvais match ! (Un 3/3 pour Rock Feliho ce soir-là). Et donc la semaine d'après, c'était mon premier match à Nantes, à Mangin-Beaulieu où l'ambiance était déjà pas mal. Nous avions gagné face à Istres."
Le passage de Mangin-Beaulieu au Palais des Sports a-t-il été un tournant dans l'histoire du "H" ? Qu'est-ce que cela représentait à ce moment-là de jouer devant 5000 personnes ?
"La première année nous avions joué quelques matchs au Palais des Sports notamment face à Chambéry. Ils étaient invaincus, c'était un véritable exploit de les battre. Nous avions livrés un match énorme et nous avions fumé Cyril Dumoulin (rires). Après nous avions battu Saint-Raphaël alors que nous avions pris une véritable fessée chez eux. C'était le début des grands événements pour le club. Puis nous avons véritablement investi cette salle.
Nous avions quelques craintes au début car malgré le bon engouement qu'il y avait, il fallait relever le challenge de remplir cette salle sur l'ensemble de la saison, pas seulement sur les gros matchs. Nous nous sommes appropriés la salle, nous y avons disputé nos premières rencontres européennes, à l'époque contre Volendam et Minsk, qui nous avait d'ailleurs éliminés. C'est au Palais des Sports que nous avons commencé à fidéliser les gens. Nous avons eu de sacrées ambiances ici"
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