Cette semaine, c'est le Président Gaël Pelletier qui répond aux questions pour le traditionnel "Entretien du Lundi".
A la trêve internationale, le bilan est plus que positif du HBC Nantes depuis le début de saison. J’imagine qu’en tant que Président, tu dois être plutôt satisfait et fier ?
« Oui, d'autant plus qu'en début de saison, on partait dans l’incertitude parce qu’on allait se confronter à une compétition qui nous faisait rêver, mais qu’on ne connaissait pas. Je crois que le fait d’avoir été retenu pour disputer cette Ligue des Champions a créé de l’application chez les joueurs. De l’application lors de la préparation estivale, de l’application dans tous les matchs disputés cet été (tous gagnés -mis à part la finale du Trophée des Champions- alors que nous avons rencontré de belles équipes européennes) et tout le monde était très appliqué. Je pense que c’est ce qui fait qu’on a une telle régularité sur cette première phase.
L’exploit, il est surtout dans la régularité. Ce qui n’était pas forcément notre fort jusqu’à présent. »
Quels sont les ingrédients, outre l’application et l’implication, qui peuvent expliquer que le HBC Nantes soit plus solide que les autres années ?
« Tout d’abord, on s’appuie sur l’expérience que l’on a vécu l’année dernière. Dans le sens où, le groupe a été chercher le meilleur résultat du club alors qu’en début de saison nous n'étions pas très bien engagés. Les joueurs se sont vite remobilisés.
A l'inter-saison, on a eu l’apport de joueurs qui ont tous fait la Ligue des Champions, où qui l’ont gagné. Ils en connaissent les obligations et l'investissement qu’il faut pour faire cette compétition. Cet apport d’expérience a potentialisé le groupe et la performance dans la durée. Si on retient l’adage « on joue comme on s’entraîne », on voit quand même qu’à l’entrainement les joueurs sont plus dans la précision, ils s’autorisent moins d’erreurs et ont tous haussé leur propre niveau d’exigence. Cela fait la différence.
Parallèlement, on a gagné en confiance en soi et en gestion d’un match. Tout n’est pas parfait, on l’a vu contre Ivry, mais on sait aussi qu’un match, ça dure 60 minutes et qu'il n’est pas nécessairement perdu si on accuse un temps faible. On a appris à ne pas se démobiliser. L’équipe gagne en maturité. »
Quel est ton point de vue sur l’évolution du club en LIDL Starligue et en Ligue des Champions ?
« On savait qu’il fallait être prêt dès le début de saison ! Ensuite, il fallait apprendre à bien gérer le peu de temps de repos qu’on aurait, les phases de récupérations ainsi que les déplacements. Étant donné que les joueurs veulent faire quelque chose ensemble cette année, qu’ils savent qu’ils ont l’équipe pour -en tout cas on peut en rêver sans que cela soit utopique- ils font attention à tous ces détails.
La Ligue des Champions nous permet de jouer contre des équipes qu’on a jamais affronté, des joueurs que l’on découvre, dans des environnements nouveaux… cela ne fait qu’augmenter notre concentration et je crois qu’on en tire profit dès qu’on retrouve le championnat puisque l’on conserve le même niveau d’exigence. Cela nous sert quand bien même la fatigue est là. Enfin, on peut compter sur un groupe bien équilibré, où le danger peut venir de tous les postes."
Que peut-on attendre de cette équipe jusqu’à la prochaine trêve?
"Il y a quelques temps, j’avais dit « pareil, en mieux ». Aujourd’hui, je vais me contenter de dire « pareil » ! En Ligue des Champions, on a perdu un point et en Championnat, un point également… si cela continue jusqu’à la mi-saison, on sera pas mal (rires) !"
Retrouvez le HBC Nantes en LIDL Starligue dès jeudi soir sur le parquet de St-Raphaël, et dès dimanche 13 novembre à Rezé avec la réception de Bucarest... La Ligue des Champions reprend ses droits à la Trocardière : réservez vite vos places en ligne !
