Au terme d’un week-end fort en émotions, Paris a dominé Saint-Raph en finale (29-27) et a donc soulevé un second Trophée des Champions d’affilée.
Dans l’autre rendez-vous du jour, le « H » est tombé face à Montpellier un peu plus tôt (30-34). Morceaux choisis, depuis Rezé. Moins de 24h ont défilé depuis le combat face au PSG (28-30), et revoilà nos Violets devant leur public. Il est 17h à la Troc’, nouveau terrain de jeu du H, et les Nantais retrouvent un MHB revanchard pour une place sur le podium.
D’entrée, la mainmise est héraultaise (3-0, 6e minute), et il faut attendre 7 minutes pour qu’Anic débloque le compteur côté HBC Nantes. Dans le dur dans le premier quart d’heure, les hommes de Thierry Anti refont surface par séquences, souvent initiées par Nicolas Claire et "Senor" Alberto Entrerrios.
15-12 au repos en faveur du MHB, et après la pause on assiste à un scénario quasi similaire.
Toujours dans la course, les Violets recollent même à une longueur au meilleur des moments (25-24, 49e). Les 8 buts dans ce match de Nico Claire, pas plus que les 10 arrêts de Robin Cantegrel n’y changeront rien : Montpellier et Borut Mackovsek (8 buts) finissent devant. Score final : 34-30 pour Montpellier, qui quitte les bords de l’Erdre avec un succès en poche.
En tout début de soirée, place alors à la finale entre des Parisiens favoris et des Raphaëlois challengers crédibles, après leur sortie réussie de la veille face à Montpellier. Bousculés par le H sur ce même parquet, Karabatic and co vont vivre la même expérience. Illustration avec ce score de 14-13 à mi-parcours, qui témoigne d’un duel très accroché.
On fait un bond en avant et direction le moneytime, avec cette fois 28-27 au tableau d’affichage à 90 secondes du terme et le SRVHB à l’attaque … Paris laisse passer l’orage et l’emporte finalement 29-27 sur le fil. Un succès synonyme de doublé dans le Trophée des Champions, pour ce PSG boulimique de titres.
Les réactions côté nantais
Thierry Anti : « La fatigue était réelle après le gros match livré face au PSG, mais on a mal abordé cette rencontre au niveau de l’état d’esprit. J’aurais préféré qu’on se serve de cette petite finale pour grandir. Montpellier a la qualité de jouer tous ses matches avec application et sérieux. Je veux que l’on devienne une équipe plus régulière dans l’attitude. Il y a de la déception ce soir, c’est certain. »
Igor Anic : « On a laissé des jambes et du mental sur le match d’hier face à Paris, et on n’a pas su faire ce qu’il fallait pour battre cette équipe de Montpellier. En défense, on n’était pas suffisamment présent et on a eu trop d’échecs en attaque pour véritablement les embêter. Personne n’est exempt de tout reproche ce soir. »