5ème et dernière recrue à se présenter à la presse. Jérémy Toto a pu livrer ses premières impressions depuis son arrivée à Nantes. Extraits choisis.
Cet esprit de combattant, il l’a toujours eu. « J’ai passé 9 ans à Créteil et cela faisait aussi partie de l’ADN du club ». Lui qui a commencé au judo avant de débuter le handball à 15 ans aime ce côté « combat, impact physique dans le respect de l’adversaire », de son sport.
Pivot au physique imposant, il est rapidement cantonné aux taches défensives et sait l’importance de ce secteur du jeu au HBC Nantes. « Déjà lorsque je venais avec Créteil, nous savions que nous n’allions pas passer un très bon moment ». 9 saisons à Créteil puis 2 à Saint-Raphaël et une étiquette qui lui colle à la peau, celle d’un joueur exclusivement défensif.
En 2020, il décide de quitter le championnat français et de s’engager en Pologne à Plock, puis une saison plus tard au Vardar en Macédoine. « J’ai su me mettre en danger en partant à l’étranger et cela m’a fait du bien. J’ai pu démontrer mes capacités en attaque, je savais que j’en était capable ».
Des prestations remarquées qui lui offrent la possibilité de revenir en France. « Je suis français donc je suis super content. C’était évidemment l’objectif, de revenir mais avec un autre statut, celui d’un joueur plus expérimenté, capable d’apporter en défense comme en attaque. Et dans ce club, c’était juste parfait ». En tribune lors du Final Four 2018 à Cologne lorsque le « H » s’était hissé jusqu’en finale de la Ligue des Champions, le néo-nantais ne cache pas sa volonté de rejoindre le « H » depuis plusieurs années. « Cela fait très longtemps que je voulais venir, mais ce n’était pas forcément le bon moment. L’évolution du « H » est impressionnante, le club a su se faire un nom, tant en France que sur la scène européenne ».
Il a toujours suivi l’évolution du club aux 3 hermines d’un coin de l’œil. « Pour moi, c’est aujourd’hui le meilleur club français si on met le public, les infrastructures et l’organisation dans la balance ».
Et finalement, il y a toujours eu ce lien indirect avec le « H », notamment par le biais de ses amis ex-nantais Théo Derot, O’Brian Nyateu, Nicolas Tournat et Olivier Nyokas notamment, qu’il considère comme de sa famille depuis 12 ans. « J’étais au centre de formation à Créteil lorsque lui était professionnel, je venais souvent chez lui ici à Nantes et nous nous sommes retrouvés au Vardar ».
À 30 ans, tout semblait dire que c’était le bon moment pour lui revenir en France et de saisir l’opportunité qui lui était proposée au « H ». « J’ai toujours rêvé de jouer dans ce club, j’adore la région. C’est clairement une fierté de porter ce maillot, un accomplissement ».
Un joueur qui partage les valeurs du club nantais et qui saura porter haut et fier les couleurs du « H », que le public de la H Arena retrouvera sur le parquet dès septembre pour la reprise de la compétition.