Ce jeudi soir, dans une H Arena pleine comme un œuf, le HBC Nantes va recevoir un mastodonte. Le THW Kiel, « une énorme équipe, un club historique, l’un des plus grands palmarès du monde, l’un des prétendants au Final 4 et au titre », selon Grégory Cojean.
À l’occasion de la 5ème journée de Ligue des Champions, les Nantais seront donc opposés à celui que le coach nantais identifie comme le « Bayern Munich du handball », 22 fois champion de Bundesliga et 4 fois vainqueur de la plus prestigieuse des compétitions européennes (2020 la dernière en date). « Kiel reste Kiel : une défense très solide et physique, un très bon gardien, un engagement de 60 minutes en attaque et en défense, un effectif très large avec des joueurs d’expérience dont on ne compte plus le nombre de matchs en Ligue des Champions et beaucoup de propositions différentes dans leur jeu ».
Niklas Landin dans les buts, « l’un des meilleurs au monde, qui prend beaucoup de place », « une force de frappe impressionnante sur la base arrière » avec Bilyk, Reinkind et Johansson, des ailiers rapides … Bref « il y a du danger de partout ». C’est surtout que les Allemands, entrainés par Filip Jicha, ont un effectif leur permettant de faire des rotations, tout en conservant cet engagement physique de tous les instants qui les caractérise. « Il faudra répondre au défi physique, et ce, durant tout le match si l’on veut espérer les embêter », assure le tacticien nantais qui devra se passer de Théo Monar, suspendu pour cette rencontre. « C’est une absence préjudiciable notamment sur un match comme celui-là, dans les rotations et le maintien de l’intensité souhaitée ».
L’intensité, nul doute que les hommes de Grégory Cojean voudront en mettre dans cette rencontre face à l’un des meilleurs clubs européens. Victorieux 11 fois sur 12 depuis le début de la saison toutes compétitions confondues (une seule défaite à Kielce), les Nantais sont actuellement 1ers en championnat et 2èmes ex-aequo en Ligue des Champions (avec Aalborg et Kielce). Une dynamique ultra positive sur laquelle ils voudront continuer de surfer.
Pour Kauldi Odriozola qui regarde à la télévision la Ligue des Champions depuis tout petit, c’est « un rêve d’enfant » qu’il vit depuis son arrivée au HBC Nantes. « C’est incroyable de jouer contre les meilleures équipes du monde, d’avoir quasi 6000 personnes ici à tous les matchs. Sentir tous ces supporters derrière toi, cette ambiance exceptionnelle, cela donne envie de faire les choses bien, de se donner à 100%, peu importe l’adversaire ».
« Nous allons rencontrer un monument. Il faudra jouer notre chance à fond, pour faire de ce match, un grand match devant notre public », conclut Grégory Cojean qui sait que la tâche sera ardue, mais qu’il pourra une nouvelle fois compter sur les supporters violets, puisque la H Arena affichera encore complet.
