Ce jeudi soir, le HBC Nantes va retrouver un adversaire qu’il connaît bien, le Wisla Plock. Les Nantais se déplacent en Pologne pour le 1/8ème de finale aller de Ligue des Champions.
Il y a 2 ans, au même stade de la compétition, le HBC Nantes avait arraché un match nul en Pologne à l’aller. Au retour à la H Arena, les 2 formations étaient également à égalité à la fin des 60 minutes de jeu et avaient dues se départager sur une séance de 7 mètres, malheureusement fatale au « H ». « C’était une élimination rageante, mais je crois que nous nous étions vus trop forts », se souvient Grégory Cojean. À l’époque, Nacho Bisoca, dans le camp adverse, s’était interposé et c’est finalement Plock, qui s’était qualifié pour les 1/4 de finale « J’avais surement réalisé l’un de mes meilleurs matchs avec Plock, cela avait tourné en notre faveur et pour en avoir reparlé avec certains coéquipiers actuels, je sais que cela avait été très dur à encaisser pour le « H » ».
Cette fois, Nantes est prévenu. Selon son coach, « Plock a une équipe encore plus solide qu’il y a 2 ans ». « C’est une équipe très difficile à jouer, au complet, avec 20 joueurs professionnels ». Là où les Violets, eux, comptent quelques absents. « Ils ont une défense très agressive, étagée parfois. Il faudra être très malin face à cette formation expérimentée et combattive », emmenée notamment par son demi-centre Miha Zarabec qui « a retrouvé son meilleur niveau à Plock. Un joueur expérimenté, de très haut niveau, qui fait très bien vivre la balle et anime parfaitement le jeu polonais ».
Après une phase de groupe remarquable, c’est une « autre » compétition qui débute cette semaine. Celle des confrontations à élimination directe. « Ce sont des matchs différents, d’une intensité exceptionnelle. Des matchs couperets, à la vie à la mort. Les ballons pèsent plus lourds, les joueurs jouent différemment et il faut savoir maitriser ce genre de rencontre. Il faut tout simplement prendre la mesure de ce qu’est un 1/8ème de finale de Ligue des Champions et de la charge émotionnelle que cela engendre ».
Nacho Bisoca, connaît ce « public chaud. Mais ce n’est pas notre premier gros match dans une grosse ambiance ». Son entraineur est également convaincu que « nous y allons en connaissance de cause, avec beaucoup d’envie et d’humilité en sachant très bien que le public jouera son rôle car à Plock, c’est une ambiance bien particulière ».
« Pour les joueurs, ce sont peut-être 2 batailles d’une heure, mais pour le coach, ce sont 120 minutes de combat », explique Grégory Cojean. Car effectivement, ce sont 120 minutes d’un combat franco-polonais (entrecoupé d’un déplacement à Istres ce week-end) qui attend l’effectif violet. « Nous allons jouer à fond », et peu importe le résultat à l’aller, rien ne sera fait. « Nous avons hâte même si nous savons que cela sera difficile. Nous devons rester compact et agressifs, et revenir avec un bon résultat avant le match retour », conclut le portier nantais.
