Mercredi, il a retrouvé avec beaucoup de bonheur, sa H Arena qu’il avait quitté fin novembre avant de déménager temporairement du côté du Neodif XXL. Il n’a pas manqué ses retrouvailles avec son public, ni d’ailleurs celles avec les Hongrois. Après une prestation très solide face à Szeged, c’est Créteil qui va se déplacer dans l’antre des Violets.
Le « H » a déjà switché. « Nous étions très satisfaits de notre prestation face à Szeged, mais nous savons que le match le plus important de la semaine est celui du week-end », rappelle Baptiste Bonnefond.
Les Nantais vont affronter ce samedi, l’exacte opposée des magyars. « Un style totalement différent auquel il va falloir s’adapter. Ils sont petits, malins, jouent vite et sont fins dans leurs appels de balle », analyse Grégory Cojean qui a ciblé notamment le duo Babeito-Dekic à la mène du jeu cristolien. Sur le papier, l’effectif nantais, semble plus armé, d’autant qu’il va enchainer un deuxième match consécutif à la maison. Mais l’entraineur nantais sait son équipe attendue et que ses adversaires montrent toujours beaucoup d’enthousiasme à l’idée de venir essayer de « faire un coup » face aux Violets. « Nous ne préparons pas Créteil en nous disant que nous allons faire tourner. Il y a un match à jouer, des énergies et des charges globales à gérer en fonction des forces que nous avons. Mais cela nécessite évidemment des rotations ».
Dimanche, le PSG a perdu un point sur le parquet de Dunkerque, laissant le « H » prendre la tête de la Liqui Moly StarLigue. « Il y a des leçons à tirer de cela. Nous pouvons perdre des points tous les week-ends si nous ne sommes à bien concentrés. Le danger serait de se projeter trop rapidement dans ce championnat », raconte Grégory Cojean. Beaucoup attendent le 9 mars avec impatience mais avant cela, le HBC Nantes devra l’emporter face à Créteil et Chartres, sans compter les matchs de Ligue des Champions greffés entre tout cela.
« Avant le PSG, nous avons d’autres matchs tous aussi importants. Nous aurions l’air malins d’aller à Paris en ayant perdu face à Créteil et/ou Chartres. La concentration doit être de rigueur ». Baptiste Bonne a l’expérience de ces saisons à rallonge. « Nous devons rester raisonnés et humbles. Nous sommes conscients de nos forces mais la route est encore très longue. Nous savons que nous sommes attendus, nous entendons beaucoup de choses mais nous devons rester très vigilants ». L’arrière gauche, seul nantais de l’effectif à avoir déjà remporté le championnat de France (en 2012), parle en connaissance de cause. « En 2018 (avec le MHB), nous avions 2 victoires d’avance. Nous nous sommes écroulés et je sais à quel point cela fait mal d’échouer sur la ligne d’arrivée ».