Une semaine complète d’entrainement, un seul match, voilà un moment que l’entraineur du HBC Nantes n’avait pas bénéficié d’autant de temps, et cela n’est pas pour lui déplaire. « Nous avions quand même pas mal enchainé ces dernières semaines ». Grégory Cojean a donc adapté la semaine de ses joueurs et pris le temps pour « travailler individuellement, des stratégies, des défenses alternatives ou le jeu à 7 contre 6 par exemple ». Lorsqu’il joue tous les 3 jours (et avec des déplacements en plus), il n’a tout simplement pas le temps pour « mettre des choses en place, les travailler en profondeur, trouver des repères ».
Cette semaine a donc été placée sous le signe du travail et de l’ajustement. « J’ai pris le temps par exemple de faire des retours individuels avec certains joueurs qui ont encore besoin d’appréhender l’environnement, les exigences ». Grégory Cojean évoque notamment ce « temps précieux » avec les nouveaux joueurs. « Nous avons ménagé certains qui avaient des bobos, adapté les contenus en fonction des besoins de chacun, individualisé au maximum et cela fait du bien car nous sommes parfois frustrés de ne pas pouvoir travailler de manière aussi qualitative que nous le souhaiterions, justement car nous manquons de temps ».
Ce week-end, le HBC Nantes va se déplacer sur le parquet de Nîmes avant de reprendre son rythme infernal de rencontres tous les 3 jours. Sur le banc de l’USAM, David Degouy, arrivé de Montpellier. « Il y a des différences dans certains mouvements qu’ils proposent, le coach va apporter sa petite touche évidemment. Lou Derisbourg prend plus de place, il y a de nouveaux joueurs aussi mais l’engagement, la défense costaud et les relances rapides restent dans leur ADN », analyse Grégory Cojean qui se méfie fortement de ces Nîmois qui sortent d’une défaite à Dunkerque. « Je les imagine bien remontés ».
Le « H » est prévenu. « À nous d’être prêts, de rester bien concentrés, d’être solides ». Pour cela, les Nantais doivent surfer sur leur très belle prestation face à Montpellier dimanche. « Nous devons prendre tout le positif de ce match, mais également garder les choses à améliorer. Cette victoire nous a fait beaucoup de bien pour le moral. En revanche, la rencontre a été intense et les rotations réduites. C’est pour cela que j’ai besoin de pouvoir compter sur l’ensemble de mes joueurs à leur meilleur niveau ». Grégory Cojean appuie sur un point, le Parnasse, une salle toujours chaude où il est difficile de s’imposer. « Montpellier était un très bon moment mais nous devons vite switcher car le contexte sera tout autre à Nîmes. Là-bas, nous serons seuls, nous n’aurons pas les 5902 supporters violets derrière nous ».
