Des fourmis dans les jambes. Comme tous ses partenaires, Rock Feliho attend avec impatience la demi-finale contre Granollers (samedi à 14h45). Il y a trois ans, le capitaine du H était sur le terrain lors de la douloureuse défaite de son équipe en finale de la compétition déjà à domicile. Ce défenseur hors-pair espère donc prendre sa revanche dimanche, mais il ne veut surtout pas griller les étapes. --
Comment avez-vous vécu ces dix jours sans match avant le début du Final 4 ?
Les dirigeants ont eu la bonne idée d’avancer le match contre Cesson prévu initialement cette semaine. Ça nous a laissé une dizaine de jours pour préparer sereinement ce week-end. On a pu se préparer méticuleusement et faire un mix entre la récupération et les entraînements. L’entraîneur a aussi fait attention à mettre un peu d’intensité malgré l’absence de match. Il faut gérer le stress, l’attente. Tout le monde a hâte d’y être et de se lancer dans ces finales pour lesquelles on s’est tant battu.
Que représente ce trophée pour vous ?
Déjà au début de la saison, ça faisait partie des objectifs : bien figurer en championnat et gagner un titre. On a réussi à bien se rééquilibrer en LNH, on a participé au Final 4 de la Coupe de la Ligue. On est maintenant en demie de la Coupe d’Europe, en plus chez nous. C’est une très belle opportunité de la remporter cette fois-ci. L’année dernière on a été éliminé d’un rien par le vainqueur (NDLR : Füchse Berlin). Ça fait plusieurs années qu’on n’est pas loin, on veut que ce soit la bonne ce coup-ci.
« Effacer la frustration d’il y a trois ans » Nantes a désormais suffisamment d’expérience selon vous ?
On le saura dimanche. On s’est entraîné pour être prêt en tout cas, et tout faire pour que la coupe ne quitte pas Nantes dimanche soir. C’est un objectif encore plus important depuis que l’on sait que ces finales sont organisées à la maison. C’était une énorme frustration de perdre en finale il y a trois ans, on a la chance de pouvoir effacer ça.
Plusieurs autres équipes vous désignent comme les favoris, avec l’avantage du public…
Je ne sais pas si on est favori. Les quatre équipes ont leur chance. Après, il va falloir que cet avantage de jouer à domicile ait son effet. On va vraiment avoir besoin de nos supporters, d’un public derrière nous pour nous pousser à aller chercher ce titre. Ca fait quelques années qu’ils nous suivent. Ils savent quand l’équipe a besoin d’eux, que ce week-end est hyper important pour le club. Ça ne passera pas sans l’apport de notre huitième homme. Il y a trois ans, il y avait une ambiance de folie. On était loin d’être favori mais ça nous avait poussés en finale.
« Il n’y aura pas de match facile, c’est une certitude » Considérez-vous que l’équipe de Granollers soit un bon tirage en demi-finale ?
Je ne sais pas mais à vrai dire, je m’en fiche. Si ces quatre équipes sont là, c’est qu’elles le méritent. Granollers n’a pas volé sa place. C’est une équipe un peu moins connue peut-être mais il ne faut surtout pas les prendre à la légère. Il va falloir être très méfiant, ils n’ont rien à perdre. On a joué contre eux en préparation. C’est une très bonne équipe, qui joue bien au handball. Ils ont quand même éliminé Silkeborg qui avait terminé premier de son groupe. Ce sont des clients. On prend ce match très au sérieux, on se concentre uniquement dessus pour le moment.
Craignez-vous malgré tout une équipe en particulier ce week-end ?
On va essayer de ne pas trop se focaliser sur les autres, de se concentrer sur nous. On a joué contre toutes les équipes, on les a déjà toutes battues, on a aussi déjà perdu. Il faudra être bon au bon moment. Chaque équipe a sa chance. Göppingen et Chambéry ont aussi beaucoup d’expérience, des très bons joueurs. Quoiqu’il arrive, il faut gagner deux matches consécutifs et il n’y aura pas de match facile, c’est une certitude. #TousH #EHFCupFinals
