Blessé lors du dernier match du Mondial fin janvier 2019, le constat était sans appel : rupture des ligaments croisés pour Cyril Dumoulin. Opéré très rapidement, depuis, le gardien nantais travaille dur de son côté, accompagné du staff médical de l'équipe, pour revenir au plus vite sur les parquets. Entretien avec Cyril Dumoulin, qui nous raconte comment il a vécu cette deuxième partie de saison.
Cyril, tout d'abord, comment s'est passé l'opération ?
« Tout s’est très bien passé. J’ai eu beaucoup de chance d’être pris en charge rapidement. Ce n’est pas commun de se blesser le dimanche et d’être opéré dans la foulée le jeudi. Les derniers résultats montrent que le chirurgien à fait du bon travail donc je suis très content ».
Quelles ont été les différentes étapes du processus de rééducation post-opération ?
« Il y a eu plusieurs petites étapes. La première a été de retrouver un peu de flexion au niveau du genou et de le faire dégonfler, pour par exemple, réussir à faire un tour complet de vélo au niveau des jambes. Ensuite il s’est passé presque 4 mois pendant lesquels j’ai repris petit à petit la marche. L’idée était de se préparer pour se remettre en situation de courir. Au 4ème mois, j’ai passé des tests et revu le chirurgien pour avoir le feu vert pour la course. À partir de ce moment-là, nous n’étions plus en phase de rééducation mais de préparation pour reprendre la compétition".
Où en es-tu aujourd’hui ?
« Aujourd’hui je cours et je commence à reprendre le travail d’appui. La semaine dernière pour la première fois, j’ai recommencé les sauts. Nous y allons très progressivement en y mettant de plus en plus d’amplitude et de fréquence, au même rythme que ma progression. Je suis en tout cas très bien entouré avec le staff médical du « H » (kinés, préparateur physique) qui est toujours disponible pour moi et en qui j’ai une totale confiance".
C'est la première grosse blessure de ta carrière ?
« J’ai la chance de n’avoir manqué que 2 matchs dans ma carrière, donc là je pense que j’ai explosé mon record. C’était nouveau pour moi, mais c’était une expérience aussi intéressante. C’est la première fois que je vivais des semaines sans pression de résultats et de performances. J’ai pu me concentrer sur mon corps, sur le travail que j’avais à faire sans forcément penser aux matchs qui pouvaient arriver. Cela m’a permis aussi de travailler plein de choses que je n’ai jamais eu le temps de travailler depuis le début de ma carrière".
Suite de l'entretien demain ...