Après Thierry Anti, c’est au tour de David Balaguer et Cyril Dumoulin d’effectuer ensemble leur bilan à mi-saison pour le « H ».
Le déplacement le plus compliqué (jeu) ?
Pour David Balaguer, ce sont « tous les déplacements en Ligue des Champions ». Les 2 hommes se mettent tout de même d’accord sur les deux rencontres jouées à Paris. « En Coupe de la Ligue, nous tenions bien le match mais face à une telle équipe, le moindre temps faible peut être fatal », ajoute Cyril Dumoulin.
Le voyage le plus difficile (retard, attente, trajet …) ?
Sur cette question, aucun débat : « Le road-trip de 8 jours avec 3 matchs, une semaine longue et épuisante loin de chez nous, mais heureusement, les résultats n’en ont pas fait un cauchemar », explique le gardien nantais. On s’en souvient, le « H » avait ramené deux belles victoires de Saint-Raphaël et Nîmes en championnat, ainsi qu’un bon match nul de Celje en Ligue des Champions.
La plus belle victoire ?
Là encore, les deux coéquipiers sont unanimes. « Sans aucune hésitation, c’était face à Montpellier à la maison », raconte David Balaguer. C’était fin septembre, pour un remake de la dernière finale de la Ligue des Champions, dans un Palais des Sports en feu, le « H » avait frappé un grand coup pour cette première confrontation avec l’équipe montpelliéraine.
La salle la plus chaude à l’extérieur ?
Les deux nantais accordent leurs violons : c’était en Slovénie. « Celje, qui surclasse quand même Szeged qui est déjà monstrueux. Les supporters ne se sont jamais arrêtés, même lorsque l’on menait », raconte Dumoulin.
Et pour cause, le « H » avait mené une partie de cette rencontre avant de se faire remonter par l’équipe hôte. « L’ambiance était incroyable, la salle était en feu, ils ont mis beaucoup de pression », conclut Balaguer.
La plus belle ambiance à Beaulieu ?
Puisqu’une victoire ne peut pas être à Beaulieu sans ambiance, « Là aussi sans hésitation face à Montpellier », tranche Cyril Dumoulin, avec un petit clin d’œil aux supporters : « C’était fou et le tifo était super impressionnant ».
Et pour David Balaguer, c’est comme ça toute l'année à Nantes : « C’était incroyable comme ambiance, mais il faut dire que c’est comme ça tout le temps. Nous sommes vraiment des privilégiés que d’avoir ce soutien toujours aussi fort et fidèle du public ».
La défaite la plus dure à encaisser ?
« Chambéry à la maison. Aujourd’hui nous savons que si nous avons gagné ce match, nous aurions été leaders à la trêve, mais cela n’empêche pas la grosse première partie de saison que nous avons fait », relativise Bala.
Pour Cyril Dumoulin, ancien chambérien, la pilule a été difficile à avaler. « Cette défaite me reste vraiment au travers de la gorge, entre son importance et ma prestation ». Et il y a évidemment la dernière de l'année 2018 au Hall XXL face au PSG. "Elle est cruelle car c'est un but à la dernière seconde alors que nous avons fait globalement un bon match et surtout que le public a été fantastique, nous aurions aimé gagner pour eux".
